Eddy Snare

Performance de Stéphane Vecchione

CALM (Centre d’art la Meute)

« Plus qu’un personnage, Eddy est un alter ego du batteur/performeur Stéphane Vecchione. Entre super-héros encombré par sa différence, humain réduit à son animalité par son incapacité de parler le langage normatif de ses pairs, Eddy est systématiquement seul. Suivant les performances et les différentes logiques anticonformistes selon lesquelles il manipule son instrument – une batterie des plus classiques dont l’histoire est fortement liée à l’imaginaire rock, pratique naguère instinctive désormais enseignée rigoureusement dans les écoles de musique – on devine ses espoirs, sa colère, ses craintes face à l’étroitesse des possibilités du monde contemporain. Son comportement rebelle et poétique, ses constructions sonores tantôt cathédrales, tantôt déchirures, tantôt grooves dangereux, tantôt vacuums vertigineux, disent quelque chose de nous touxtes mais surtout disent beaucoup, sans mots, sans explications, des énergies que son auteur cache derrière son masque.» Patrick de Rham

Après une résidence et des enregistrements in situ à l’espace abstract en janvier 2022, Stéphane Vecchione nous propose ce vinyle dans la collection «Art of Noise» , collection qui traite des esthétiques sonores du monde des arts visuels.

Enregistrement de l’installation sonore Inner Tubes n°IV à l’Espace Abstract Janvier 2022

6 Chambres à air
12 Tuyaux PVC  avec membranes en caoutchouc

12 électrovannes 48v

Installation et composition de Stéphane Vecchione

à partir de la performance scénique de Ruth Childs et Stéphane Vecchione 

The Goldfish and the Inner Tube et l’exposition PIMPF en 2018

face A

Tubes Flapping 07:50

face B

Waves from 120 to 999 07:50

ti amo Bontempi

Performance d’Eddy à l’espace LX1 – Lausanne

Novembre 2019

photo_gregory_batardon_D1A1724THE GOLDFISH AND THE INNER TUBE

Collaboration entre Ruth Childs & Stéphane Vecchione

Une installation performative de corps, objets et sons par les deux artistes Ruth Childs (danseuse / interprète) et Stéphane Vecchione (musicien / interprète).

L’idée d’enchantement/désenchantement comme une méthode de travail : moteur de création de situations, d’états, de constructions et de rencontres entre corps, matières, sons, espaces et temps…
Première les 11, 12, 13, 14, 15 avril 2018 à l’ADC, Genève

22-27 mai 2018 – Arsenic, Lausanne

12 juin 2018 – June Event, L’Atelier de Paris-Carolyn Carlson CDC, Paris

scarlett's scared cover

SCARLETT’S SCARED (nouvel album, 2017, Mental Groove records)

“Scarlett’s Scared” est le deuxième et plus ambitieux album (10-track LP) de Scarlett’s Fall, conçu par le duo Ruth et Stéphane en collaboration avec Jérémie Conne. Pour cet album SF lache leur radio-pop ironiquement séductrice pour quelque chose de plus formel.

Attiré par un vinyl bleu qui s’appelle « The Incredible Sounds of the Synclavier II “ sorti en 1981 par New England Digital Corp pour promouvoir  le Synclavier, SF a utiliser le synthèse granulaire pour transformer ces sons et créer une atmosphère pour leur nouvel album. Chaque chanson est basé sur un sample d’un son spécifique du Synclavier. Sur cette base SF a rajouté leur touche de mélodie envoutante, voix mystérieuses, et rythmes dynamiques, utilisant chaque élément comme une couche  en testant leurs possibles combinaisons et épuisement.

SF a aussi choisi un thème pour cet album: avoir peur….. donc “Scarlett’s Scared (Scarlett a peur.) Inspiré par les films Klute, (1971, Alan J Pakula) et Metti Una Sera a Cena (1969, Giuseppe Patroni Griffi) les textes évoques des coup de fil de harceleur, de l’insomnie, des tensions sexuels, la terreur nocturne, les pensées qui courent, des vampires, fantômes et même un attaque de pastèques explosives.

 

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SCARLETT’S FALL

R et S se sont rencontré en 2013 alors qu’ils jouaient dans une comédie musicale sur le thème de la moto.

Le soir de la première, R est tombée dans les escaliers d’un théâtre en courant en talons pour arriver à son sound check, et a réussi à casser son micro sans-fil et son violon. S l’attendait patiemment pour la briefer sur les changements de dernière minute à apporter à la chanson qu’elle devait déclamer durant le spectacle. Pour finir la chanson a été coupée, et R et S se sont mis en tête de former un groupe (et de laisser tomber le violon). C’est quelque chose que R avait prévu de faire depuis toujours et que S était impatient de recommencer.

R est aussi danseuse, elle a débuté sa carrière aux STATES avec des tiares et des tutus, pour ensuite enchaîner avec la danse moderne et la respiration, et enfin la performance et d’autres pratiques extrêmes.

S est aussi performeur, il a commencé à YVERDON en faisant du smurf et du vélo, pour ensuite enchaîner avec la batterie et le théâtre, puis des performances baguettes et de la mise en son.

Maintenant ils sont SCARLETT’S FALL: une chanteuse et un batteur/ Korg et Ludwig/ electro/minimal/girlie/dirty/kitchen/pop

SCARLETT’S FALL aurait pu être SCARLETT’S BODYSCARLETT’S DRUMMERSCARLETT’S GAMESSCARLETT’S STORIESSCARLETT’S HAT ou même SCARLETT’S LAGOON.

http://www.scarlettsfall.com

info@scarlettsfall.com

Teaser Eddy HS 36 février 2012

a performance by Stéphane Vecchione

© philippe weissbrodt

© Philippe Weissbrodt – matière grise

Performance Eddy- Hs36 au festival de l’hyper quinzaine Arsenic

les ma 14 et me 15 février 2012 à 21h au skatepark de Lausanne

Équipé comme il l’est, il ne craint pas grand-chose. Manifestement, il le sait et le fait savoir autour de lui : quand il se promène, il ne cherche pas à faire preuve de discrétion. Il reste toutefois d’un naturel plutôt calme, voire timide.
Malgré son apparente gaucherie, il grimpe avec une aisance étonnante. La paume nue de ses mains et de ses pieds lui assure en effet une bonne adhérence. Pour dormir, il s’installe indifféremment dans un endroit élevé, dissimulé aux regards, ou à terre, dans quelque recoin protégé. Il produit une série de sons de nature assez complexe qui semblent constituer un langage relativement évolué. Pour communiquer, il use également d’une gestuelle particulière qui s’apparente à une sorte de danse.
Nocturne, solitaire et plutôt indifférent à l’égard de ses congénères, Eddy n’apprécie leur compagnie qu’en hiver, lorsque le froid le pousse à partager un abri : la température ambiante de l’endroit augmente alors grâce à la présence de plusieurs occupants, ce qui réduit la perte énergétique de chacun.

DISTRIBUTION

avec : Stéphane Vecchione
développement logiciel: Filippo Gonteri
dramaturgie: Claire de Ribaupierre
lumière: Daniel Demont
costume: Karine Dubois & Laboratoire
collaboration: Sun-Hye Hur
production: sori.ch
soutiens: Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Société Suisse des Auteurs, Loterie Romande, Pour-cent-culturel Migros
Remerciements; Les Urbaines, Patrick de Rham, Anne-Pascale Mittaz, Bastien Gallet, Jacques Beytrison, David Vessaz, LaboratoireSkatepark Hs36, Deviation, Le Flonflon, Diane Decker & Pascal Auberson, Philippe Weissbrodt – matière grise

Performance Eddy au festival Avant Art à Wroclaw (PL)

le 02.10.2011 à 18h30 Galerie BWA Avangarda

Extrait vidéo de la performance Solo 001-01 Stick

Espace Abstract, le 19 septembre 2010


Solo

Une performance de Stéphane Vecchione

La performance « Solo » explore différentes situations qui mettent face à face un musicien et une batterie. Il s’agit de décliner une suite de gestes très simples et très rapidement reconnaissables – mais qui ne viennent pas du monde de la musique –  et un instrument, qui va, grâce à la suite de gestes qui seront exécutés, produire des sons et construire une texture musicale. Lire la suite »

Eddy

Une performance de Stéphane Vecchione

La performance intitulée  Eddy est une version plus narrative et plus baroque que celle expérimentée dans Solo. Il s’agit ici à nouveau d’interroger le rapport du musicien et de son instrument. Mais cette fois le musicien a une histoire, une personnalité qui se révèle par le costume qu’il porte, sa coiffure, sa manière de se tenir, son apparence. Il se confronte de manière à la fois burlesque, savante ou virtuose à son instrument.

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